Air France va enterrer sa filiale Joon créée il y a à peine un an. Un accord portant sur l'intégration des 600 hôtesses et stewards de cette compagnie à bas coûts au sein d'Air France vient d'être signé par la direction et les syndicats d'Air France.
Air France a annoncé jeudi sa décision d'absorber sa filiale à coûts réduits Joon, lancée fin 2017 pour faire face à ses rivaux du Golfe ou low-cost, mais qui a échoué dans sa mission et "crée de la complexité".
Cette filiale d'Air France avait été créée sous l'impulsion de l'ancien PDG du groupe Air France-KLM Jean-Marc Janaillac, avec pour objectif de reconquérir les lignes confisquées par la concurrence à sa maison mère, dans un esprit d'innovation et avec des coûts réduits. Mais elle n'a apparemment pas rencontré son public.
«La marque a dès le début été difficilement comprise par les clients, par les salariés, par les marchés, par les investisseurs », a souligné le groupe dans un communiqué.
« La multiplicité des marques a créé de la complexité et a malheureusement affaibli la puissance de la marque Air France », selon la direction qui estime que « l'intégration de Joon au sein d'Air France devrait apporter de nombreux avantages, notamment l'harmonisation de la flotte, des produits, de la marque ».
A noter que Ben Smith, le directeur général d’Air France-KLM, et les trois syndicats représentatifs des personnels navigants commerciaux (PNC) d’Air France – le SNPNC, l’UNAC et l’UNSA-PNC – sont parvenus, jeudi 10 janvier, à un accord portant sur « l’intégration des salariés et des avions de Joon au sein d’Air France ».
