Le sondage établi par « Digital Trends Morocco 2016 » a affirmé que le marché marocain de la publicité digitale reste simple et élémentaire, parmi les 600 annonceurs questionnés, 50% d’entre eux confirment que cette faiblesse est due au manque des ressources financières, alors que 46% déplorent la rareté des ressources humaines spécialisées dans ce domaine.
Focalisons-nous sur le marché d’achat d’espaces publicitaires sur le Net qui est considéré comme un espace très important à travers lequel les annonceurs attirent de nouveaux clients pour leur marque et leurs produits, un espace qui permet de renforcer la réputation et l’image de marque des entreprises. Ce marché est estimé à environ 200 MDH dont au moins 60% pour les éditeurs internationaux. Hespress et Avito sont les seuls sites web existant au niveau national qui vivent de leurs recettes publicitaires. Les professionnels prévoient une baisse des tarifs publicitaires pratiqués afin d’élargir l’assiette digitale.
Selon le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM), le chiffre d’affaires de l’industrie du digital au Maroc est estimé à 550 MDH à fin 2015, celui réalisé par les éditeurs nationaux, uniquement sur l’achat des espaces publicitaires, se situe entre 60 et 80 MDH.
La force des éditeurs nationaux se concrétise dans la création des formats publicitaires variés et attractifs particuliers tels que les vidéos, la chose que Google n’a pas pu le faire, selon Ali Bennis, business développement manager chez Tribal DDB. Le site d’informations « Hespress » est l’exemplaire des sites web innovants les plus visités au Maroc, qui cherche de nouvelles recettes dans le domaine par la multiplication des sources de revenus en s’appuyant sur sa présence dans les grands réseaux sociaux et en se basant sur une politique d’extension par l’ouverture des bureaux affiliés aux Emirats Arabes Unis où le marché publicitaire est plus dynamique. Mais malgré tous ces efforts, Hespress connaît une évolution très lente de son chiffre d’affaires depuis l’année 2014.
