Pour lutter contre les contenus à caractère "terroriste", Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube, géants américains de la high tech et de réseaux sociaux, viennent d’annoncer s’unir pour lutter contre la propagande et les contenus terroristes en ligne.
Les quatre géants ont également annoncé la création d’une base de données partagée avec les contenus identifiés comme « terroristes » sur chaque plate-forme. Elle rassemble les images violentes de terrorisme, les vidéos de recrutement ou encore les contenus déjà supprimés des réseaux.
"Il n'y a pas de place pour les contenus qui font la promotion du terrorisme sur nos services grand public", affirme un communiqué commun des entreprises. Les réseaux sociaux se débattent depuis plusieurs années avec le problème, cherchant à concilier la liberté d'expression de leurs utilisateurs et le refus des discours haineux ou violents. Mais les jihadistes utilisent de plus en plus leurs plateformes pour recruter ou préparer et montrer des attaques, et les groupes internet sont donc obligés de prendre une position plus ferme.
"Il ne peuvent plus échapper à leurs responsabilités", estime James Lewis, un spécialiste des questions technologiques et de sécurité au Center for Strategic and International Studies.
