Starbucks franchit un nouveau cap en enrichissant son menu de boissons protéinées. Dès le 29 septembre, la célèbre chaîne américaine proposera une gamme de “protein cold foam” déclinée en plusieurs saveurs, ainsi que des lattes boostés en protéines. Cette initiative répond à la demande croissante pour les apports protéiques, que ce soit parmi les amateurs de musculation ou les utilisateurs de traitements anti-obésité GLP-1 tels qu’Ozempic, Wegovy ou Mounjaro.
Selon une étude de Datassential, un tiers des consommateurs américains apprécient désormais les produits riches en protéines, contre 24 % il y a trois ans. Starbucks mise ainsi sur des boissons offrant entre 19 et 26 grammes de protéines pour sa nouvelle mousse froide, et jusqu’à 36 grammes pour ses lattes enrichis.
Depuis son lancement en 2018, la cold foam s’est imposée comme l’un des toppings les plus populaires : un café sur sept vendu par Starbucks en contient déjà. La déclinaison protéinée sera disponible en saveurs classiques telles que vanille, chocolat, matcha ou caramel salé, ainsi qu’en éditions saisonnières, dont le très attendu goût citrouille.
Pour les lattes, les baristas utiliseront un lait “boosté” en protéines, combinant lait 2 % et poudre neutre, une option qui pourrait à terme s’étendre à d’autres boissons.
Cette annonce intervient après une semaine record de ventes pour Starbucks aux États-Unis, portée par le retour du Pumpkin Spice Latte. Elle illustre la stratégie de redressement initiée par Brian Niccol, le nouveau CEO, qui vise à renforcer l’expérience client et à proposer des innovations “hype-worthy”, selon Tressie Lieberman, Global Chief Brand Officer.
Entre 8 et 10 % des Américains suivent actuellement un traitement GLP-1, selon PwC. L’efficacité de ces médicaments a des répercussions notables sur le marché alimentaire et sportif, car si ces traitements réduisent la masse grasse, ils entraînent aussi une perte musculaire. Les consommateurs cherchent alors à compenser via l’activité physique et l’apport en protéines, une tendance que Starbucks entend capitaliser. La Réclame consacrera prochainement un dossier complet à cette évolution du marché.
