Facebook
  • Acceuil
  • Digital
  • Versailles donne vie à ses sculptures avec l’intelligence artificielle

Versailles donne vie à ses sculptures avec l’intelligence artificielle

title..

Le Château de Versailles ne cesse d’innover pour faire vivre son patrimoine autrement. Dernière prouesse en date : des statues mythologiques qui… parlent. Grâce à une alliance entre l’intelligence artificielle d’OpenAI et la start-up culturelle Ask Mona, vingt sculptures des jardins se transforment en guides interactifs, capables de dialoguer avec les visiteurs dans un langage vivant et adapté à chacun.

 

Une promenade royale augmentée

Fini les audioguides monotones. À Versailles, il suffit désormais de scanner un QR code au pied d’une statue pour lancer une conversation sur votre téléphone. Apollon, Neptune ou Diane vous racontent leur histoire, leurs symboles et même quelques anecdotes croustillantes sur la vie au château. L’expérience, disponible en treize langues, permet à un public mondial de redécouvrir les trésors du domaine avec un regard neuf, curieux… et connecté.

L’IA, nouvelle voix de la culture

Ce dispositif repose sur une technologie de génération de texte en temps réel, conçue pour s’adapter au style et au ton de chaque personnage. Loin de simples réponses encyclopédiques, les statues incarnent leur rôle : Apollon s’exprime avec noblesse, les muses vous parlent en vers, et certains héros de la mythologie glissent même quelques traits d’humour. Ce soin du détail renforce l’immersion tout en gardant une grande rigueur historique, les contenus étant validés par les équipes scientifiques du château.

Un musée tourné vers l’avenir

Pour Christophe Leribault, président de l’établissement public, ce projet s’inscrit dans une volonté plus large de modernisation de l’expérience muséale. Cartes interactives, visites en réalité virtuelle, programmes éducatifs numériques : Versailles devient peu à peu un laboratoire d’expériences où le passé se conjugue au présent.

Certes, quelques utilisateurs pointent encore des imperfections – des voix trop similaires ou des interruptions techniques occasionnelles – mais le bilan général est très positif. L’initiative séduit autant les passionnés d’art que les néophytes, et pourrait bien inspirer d’autres institutions culturelles à travers le monde.

L’émotion au cœur de la médiation

Ce pari réussi montre comment la technologie peut enrichir le lien entre les œuvres et le public. À l’instar du Musée des Beaux-Arts de l’Ontario, qui propose un capteur d’émotions pour détecter l’œuvre qui touche le plus le visiteur, Versailles fait le choix d’une muséologie plus sensible, interactive et humaine.

Ce site, utilise des cookies afin de vous offrir une bonne expérience de navigation et d’améliorer continuellement nos services. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l’utilisation de ces cookies.