Facebook
  • Acceuil
  • News
  • La HACA sanctionne Med Radio pour son émission "Fi Kafas Litiham"

La HACA sanctionne Med Radio pour son émission "Fi Kafas Litiham"

title..

La HACA vient d’adresser un avertissement à la Société audiovisuelle internationale, éditrice de Med Radio pour des propos jugés sexistes tenus lors de l’émission «Fi kafass al attiham» en présence de l’animateur people Simo Benbachir.

Simo Benbachir, présenté comme "un homme des médias et accompagnateur des stars", n’a pas eu la langue dans sa poche lors de son passage, le 26 octobre dernier, dans la célèbre émission «Fi kafass al itthiham» diffusée sur Med Radio. 

En répondant à une question de l'animateur de l'émission relative aux raisons pour lesquelles il était célibataires, Simo Benbachir a dit, "Pourquoi acheter une vache alors que le lait est partout..", "Les supermarchés où je peux acheter du lait sont partout, pourquoi vais-je apporter une vache à la maison?".

Des propos qui, selon la HACA, enfreignent les dispositions légales et réglementaires en vigueur relatives à la dignité humaine, notamment celles relatives à l’image de la femme et à sa dignité.

Dans son échange avec le journaliste, l’animateur people qualifie également à plusieurs reprises des femmes marocaines de prostituées : «  Je parlais des prostitués d'Instagram qui influencent les petites filles qui, à leur tour, veulent leur ressembler, faire comme elles et ne pas faire d'études ».

Saisie dans un courrier datant du 3 janvier dernier, la Société audiovisuelle internationale a répondu le 24 janvier aux observations relevées, soulignant, concernant l’échange sur le mariage, que le “but n’était en aucun cas d’offenser les femmes” et que “la phrase utilisée par l’invité était métaphorique”.

Pour ce qui est de l’échange où le mot de “prostituées” est employé à plusieurs reprises, la société éditrice de Med Radio indique qu’“il n’y a ait aucune allusion directe à qui que ce soit, mais ce mot a été utilisé par l’invité en généralisant, pour désigner une certaine catégorie”. “C’est un fait qui est évoqué par des journaux internationaux, de nombreux comptes sur Instagram monnaient des vidéos sexuelles (...)”, poursuit la structure ayant diffusée l’émission. 

Des explications qui ne passent pas aux yeux du Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle, présidé par Latifa Akharbach, qui outre son avertissement adressé à la Société audiovisuelle internationale, a également ordonné la publication de cette décision au Bulletin Officiel. 

Ce site, utilise des cookies afin de vous offrir une bonne expérience de navigation et d’améliorer continuellement nos services. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l’utilisation de ces cookies.