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L’océan permettra au secteur de l’entretien ménager de prospérer

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Unilever est sur le point d'entamer des essais auprès des consommateurs d'un composé breveté dérivé d'algues. Selon la marque ce produit peut créer des surfaces autonettoyantes avec des applications allant des billets de banque aux chaussures inodores.  Le fabricant d’OMO et SKIP a formé une entreprise commune avec le groupe d'investissement en sciences de la vie Innova Partnerships pour commercialiser cette technologie, appelée Lactam. 

Plutôt que de tuer les bactéries, elle empêche les micro-organismes de former des biofilms sur les surfaces en perturbant leurs systèmes de communication.  Jonathan Hague, vice-président pour la science et la technologie chez Unilever, a déclaré que contrairement à certains de ses rivaux, Lactam ne combattait pas la transmission de coronavirus sur les surfaces, mais qu'il offrait de nombreux autres avantages. En effet, la croissance des bactéries pose un problème au niveau des cathéters médicaux, les chaussures malodorantes et elles se répandent facilement sur les billets de banque. Cela montre qu’il y a un énorme marché à exploiter.  

Les responsables de la marque pensent que le marché potentiel de cette invention, qui sera dédiée au produit de nettoyage, est beaucoup plus important, car elle couvre en plus des particuliers les professionnels.

La technologie, dans laquelle Unilever a investi jusqu'à présent 8 millions de livres sterling, adopte une approche différente des autres tentatives de création de surfaces autonettoyantes, qui se sont concentrées sur la répulsion de l'huile ou de l'eau, ou dans certains cas sur l'oxydation des matières organiques.  L'entreprise rivalisera avec des groupes tels que NitroPep, un développeur de couches de matériaux avec de minuscules particules en forme de pics qui perforent et tuent les virus.  Le produit chimique provient de l'achat par Unilever de l'entreprise australienne Biosignal et de sa biotechnologie de pointe il y a dix ans. 

Les responsables de la multinationale déclarent que cette technologie interrompt la capacité des bactéries à se parler entre elles, de sorte qu'elles ne forment pas de biofilm au départ. Cette démarche ne consiste pas à utiliser des produits chimiques agressifs pour tuer les bactéries. En effet, les algues ne sont pas recouvertes de biofilms. Elles sont toujours propres parce qu'elles sont dotées de ce mécanisme de défense.

Sur un autre registre, le groupe a déclaré qu'il pourrait aider à combattre la résistance aux antimicrobiens et à créer des gains d'efficacité conduisant à une réduction des émissions. Dans ce cadre si un propriétaire d’un navire parvient à couvrir la coque par ce Lactam, l’invention lui permettra d’économiser environ 10 % des émissions de carburant. Pour les particuliers, son utilisation régulière dans la salle de bains permettra aux moisissures noires sur les carreaux de ne pas se développer.

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