Le commerce électronique est de plus en plus prisé par les Marocains, en dépit de ses limitations. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude du cabinet Sunergia, intitulée : «E-commerce au Maroc: comportements, profils et freins en 2020».
Selon cette dernière, les opérations de paiement en ligne ont enregistré près de 2,9 MMDH de transactions, dominées par les transactions effectuées via des cartes bancaires marocaines et qui englobent 5,8 millions de transactions générant 2,7 MMDH. Les cartes étrangères, elles, ont généré 180 MDH, avec près de 260.000 transactions.
Ainsi, six internautes sur dix disent avoir déjà réalisé des achats. Les paiements ont été faits majoritairement en DH (62pc). Seuls 6pc assurent avoir déjà payé en devises, tandis que près du tiers 32pc a réglé en DH et en devises. Ces chiffres restent peu représentatifs sur le nombre de transactions en ligne. La plupart des e-commerçants qui proposent leurs produits et services sur les canaux digitaux préfèrent être payés en cash. «Les montants générés à travers ce circuit sont loin d’être négligeables. Le secteur prend alors une allure d’informel 2.0», relève l’étude.
À la tête des paiements, on trouve tout d’abord les factures d’électricité, de téléphone, d’internet, etc. 67% des e-consommateurs payent leurs factures en ligne.
À souligner que les régions de Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra se taillent la part de lion des transactions, avec respectivement 65pc et 62pc, constituées principalement de livraisons de repas et de produits alimentaires réglés en dirhams ou/et en devises.
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