Africa Code Week (ACW) fait son grand retour sur le continent africain cette semaine en célébration de la Journée internationale de la jeunesse instaurée par les Nations Unies. Au menu des réjouissances de cette sixième édition relookée: innovation, défis et surprises pour initier toujours plus de jeunes aux compétences numériques. Avec plusieurs millions d’élèves et des milliers d’enseignants mobilisés sur les cinq dernières années, ACW est le plus grand programme d’initiation aux compétences numériques en Afrique.
Lancée par SAP, l’UNESCO et plusieurs autres partenaires en 2015, ACW suscite l’intérêt des jeunes pour la programmation informatique grâce à des ateliers interactifs et divertissants. 88 000 jeunes avaient participé à la toute première édition en 2015 ; cinq ans plus tard, ACW 2019 aura touché 3,85 millions de jeunes âgés de 8 à 16 ans, mobilisé 39 000 enseignants et coordonné plus de 55 000 ateliers sur 37 pays.
Le virage d’ACW vers le virtuel en 2020 permettra à l’initiative d’étendre son impact aux 54 pays du continent africain avec des ressources pédagogiques traduites en portugais et en français pour les nombreuses communautés francophones et lusophones. Nouveau vecteur d’éducation inclusive, la toute première appli ACW verra quant à elle le jour pour permettre aux enseignants comme aux élèves d’accéder aux supports pédagogiques depuis leur smartphone. Afin d’étendre son impact pédagogique dans la durée, l’initiative continuera de travailler étroitement avec les Ministères de l’Éducation des différents pays participants.
Faith Mangope, présentatrice TV sud-africaine, entrepreneuse tech et ambassadrice Africa Code Week, rappelle que « les efforts seront en grande partie tournés vers la participation accrue des enseignantes et des filles ». Aujourd’hui dans le monde, il y a 250 millions de femmes en ligne en moins que d’hommes tandis que celles-ci n’occupent que 24% des emplois dans le secteur des TIC. Il est de notre devoir de veiller à ce que tous les enfants aient une chance égale d’acquérir les compétences dont ils ont besoin pour contribuer activement à la main-d’œuvre de demain. »
Autre nouveauté cette année : l’AfriCANCode Challenge, un concours de programmation qui devrait susciter l’engouement des jeunes âgés de 9 à 16 ans grâce à son approche ludique et créative. Seuls ou en équipe, ils feront appel à leurs compétences et talents créatifs pour résoudre des problèmes sur l’un des deux thèmes suivants : « Vaillants programmeurs », qui explore comment la technologie peut changer le monde, ou « Elèves connectés », qui pousse les élèves à s’interroger sur le potentiel de l’école connectée de demain.
À propos de l’AfriCANCode Challenge et de l’urgence qu’il y a à préparer les jeunes par l’acquisition des compétences numériques, Moez Chakchouk, Sous-Directeur général pour la Communication et l’information à l’UNESCO rappelle que « plus de 60% de la population d’Afrique subsaharienne est âgée de moins de 25 ans, ce qui en fait la plus jeune région du globe. La population africaine en âge de travailler devrait quant à elle atteindre les 600 millions d’ici 2030, d’où l’importance d’équiper les jeunes des compétences numériques essentielles au 21ème siècle. Enfin, en faisant appel au pouvoir de la créativité, de la technologie et de l’innovation, nous puisons des sources d’inspiration nouvelles pour mieux nous préparer, ensemble, à relever les défis actuels. »
En plus de sa dimension virtuelle, ACW 2020 verra des centaines d’experts SAP bénévoles s’impliquer en mode virtuel depuis les quatre coins du globe, aidant notamment les ONG at associations partenaires à organiser les activités sur le terrain. Pour Claudio Muruzabal, Président de SAP EMEA South, « offrir des supports pédagogiques à la fois pratiques et accessibles à la jeunesse et aux enseignants africains, c’est mettre les gens en situation de contribuer de manière significative à l’économie numérique actuelle. L’engagement de SAP envers Africa Code Week demeure d’autant plus ferme que cet objectif est vital. Grâce aux précieux partenariats avec l’UNESCO, ADEA, Irish Aid, BMZ et tous nos partenaires associatifs sur l’ensemble des 54 pays, l’édition 2020 va effectivement pouvoir mobiliser toutes les compétences des réseaux et experts TIC pour assurer la réussite de chaque atelier. »
