Dans le cadre de son nouveau plan stratégique, fraîchement validé par son assemblée générale, le spécialiste français des transports ferroviaires Alstom voit dans le Maroc une opportunité pour conquérir le marché africain. C’est en tout cas ce qui ressort de la conférence de presse, organisée lundi 8 juillet 2019 à Casablanca durant laquelle le top management d’Alstom Maroc a évoqué les ambitions du groupe sur le marché africain et du Moyen-Orient.
Sur le marché africain eta la zone Moyen-orient, Alstom vise un chiffre d’affaire de 10 milliards d’euros par an, à l’horizon 2023, avec une marge d’exploitation ajustée autour de 9% en 2022 ou 2023, au lieu de 7% actuellement.
Afin d’atteindre ses objectifs, le groupe, comme l’a affirmé le président d’Alstom Moyen-Orient et Afrique Didier Pfleger prévoit d’augmenter le nombre de sites de production, de miser sur l’innovation par des solutions de mobilité plus vertes et plus intelligentes tout en facilitant les livraisons grâce à la puissance digitale.
Pour sa part, le Président Directeur Général d’Alstom Maroc Nourddine Rhalmi a indiqué qu’Alstom œuvre pour être un partenaire fiable du Maroc en accompagnant les projets emblématiques du Royaume tels que la ligne à grande vitesse (LGV) et les Tramways des villes de Rabat-Salé et de Casablanca, ainsi qu’à travers les travaux de maintenance des locomotives électriques de l’Office national des chemins de fer (ONCF) dans les villes de Tanger, Marrakech, Fès et Casablanca.
Cette stratégie consiste à poursuivre le développement du ferroviaire et à miser sur le câblage, a-t-il estimé, relevant ainsi les efforts du Groupe visant à renforcer sa présence industrielle au Maroc, notamment à travers Alstom Cabliance, premier câbleur ferroviaire autonome industriellement au Maroc.
Ce spécialiste de la fabrication des faisceaux et armoires électriques ferroviaires a été acquis par Alstom en 2016 dans le but de générer une production dédiée au marché national et à l’export à travers ses usines situées dans la ville de Fès.
