La fraude dans la publicité digitale ne cesse de prendre de l'ampleur, Distil Network, la compagnie de cyber-sécurité montre que pour trois dollars investis dans la publicité digitale dans le monde, un dollar est récupéré par les fraudeurs, ce chiffre surprenant préconise de procéder à une alerte quant à l’avenir de l’expansion de la publicité digitale. Pour cela les professionnels du domaine se sont organisés afin de rattraper la situation et de récupérer les dollars générés par les fraudeurs.
Pour sauver la situation, le secteur est appelé à mettre le doigt sur la transparence, aux États-Unis, les professionnels ont mis en place le « TAG » (Trustworthy Accountability Group), c’est un organisme créé pour faire face aux fraudeurs par la création d’un fichier d’adresses IP qui comporte une liste des ordinateurs fraudeurs et des sociétés qui les soutiennent qui sont mis ensuite en liste noire.
En France, le sujet suscite un grand débat, les annonceurs menacent de minimiser leurs investissements si la loi sur « la prévention de la corruption et pour la promotion de la transparence en ligne », réclamée par l’Union française des annonceurs n’est pas adoptée d’ici fin 2016.
Au Maroc, et à l’occasion de la tenue de l'African Digital Summit une convention a été signée entre l'association Le Maroc Digital, l'UACC (Union des Agences en Conseil de Communication) et le GAM (Groupement des Annonceurs Marocains) afin de garantir la transparence entre les acteurs du secteur, d’initier une nouvelle dynamique dans le secteur de la communication digitale et de promouvoir un contenu local en adééquation avec le nouveau comportement des consommateurs.
