Après 15 ans de présence, le géant de l'industrie automobile française, Citroën, a décidé de quitter l’Afrique du sud. La décision, qui entrera en vigueur dès le début de l'année prochaine, intervient suite au recul des ventes de la compagnie sur ce marché en pleine tourmente depuis plusieurs mois. Ces ventes ont baissé de 2000 véhicules en 2012 à 789 en 2015 et seulement 437 sur les 10 premiers mois de cette année, selon les chiffres rendus publics par l’association sud-africaine des constructeurs d’automobiles (NAAMSA).
Pour rappel, le constructeur automobile français a récemment ouvert une usine d’assemblage dans le nord de l’Éthiopie, marquant son entrée dans l'un des marchés les plus attractifs du continent. Pour cette implantation en Éthiopie, Citroën s’est alliée à Mesfin Industrial Engineering. Ce groupe industriel est détenu par Endowment Fund for the Rehabilitation of Tigray (Effort), l’un des principaux conglomérat d’Éthiopie, présent dans les secteurs du ciment, de la construction, du textile et de l’industrie agroalimentaire.
En juin, le géant de l'industrie automobile française avait annoncé le projet d’implantation d’une usine d’une capacité de 200 000 véhicules par an à Kenitra, dans le nord du Maroc. Le groupe français a également lancé au Maroc l’« open lab » Sustainable Mobility for Africa, un laboratoire dédié à la recherche sur la voiture du futur.
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