L’opérateur textile marocain, Sefita, appartenant à la famille Tazi et spécialisée dans la confection militaire, a effectué, au début de mars, une mission de prospection en Côte d’Ivoire. Une occasion qui a réuni Jamal Tazi et le DGA du groupe, Mohamed Alaoui, avec plusieurs donneurs d’ordres ivoiriens du marché militaire. Des rencontres qualifiées par Mohamed Alaoui de «très haut niveau» dont le ministère de la Défense (forces armées, police militaire), le ministère de l’Intérieur (gendarmerie royale), les sapeurs pompiers… Tous projettent de lancer des appels d’offres ayant pour objet la confection d’effets d’uniformes.
L’histoire de Sefita débute avec les Français en 1943 avant de basculer, dix ans plus tard, dans le giron du capitalisme made in Morocco. A présent, l'enseigne se tourne vers le Sud et convoite les marchés africains, notamment la Côte d’Ivoire. Pour Mohamed Alaoui, «l’Afrique c’est le futur, et dans notre domaine, nous voulons être les premiers à s’y développer».
