À l’heure où l’Olympique Lyonnais panse encore les plaies d’une saison de tous les dangers, Netflix frappe fort avec une campagne d’affichage aussi audacieuse que locale. À Bellecour, cœur battant de Lyon, une affiche géante de Mercredi s’impose sur la façade d’un immeuble. Regard glacial de Jenna Ortega, fond noir mystérieux, et une tagline mordante à souhait : le message ne s’adresse pas seulement aux fans de séries, mais surtout aux supporters de l’OL.
Un clin d’œil aussi morbide que malin
La plateforme de streaming surfe habilement sur le feuilleton de la saison passée, où l’Olympique Lyonnais a frôlé la relégation avant d’être sauvé in extremis. Une survie inattendue, presque surnaturelle… digne d’un scénario d’épisode. En liant l’univers lugubre de Mercredi Addams à la réalité brûlante du club rhodanien, Netflix tisse un parallèle savoureux : le retour en Ligue 1 devient presque un miracle gothique.
Quand la pub devient un inside joke urbain
L’opération coche toutes les cases du marketing de proximité réussi :
- Lieu stratégique : la place Bellecour, passage obligé des Lyonnais.
- Timing parfait : juste avant la reprise de la saison de Ligue 1.
- Ton maîtrisé : moqueur mais complice, jamais méprisant.
- Résonance locale : la pub devient une blague privée entre habitants.
Résultat ? Buzz instantané sur les réseaux sociaux. Entre clins d’œil, partages et éloges, les réactions fusent : "Génial", "Ils ont osé", "Netflix trop fort !". Les supporters, loin de s’offusquer, semblent apprécier le clin d’œil… presque comme un badge d’honneur.
Netflix, maître du storytelling contextuel
Ce n’est pas un coup d’essai pour Netflix, qui maîtrise depuis longtemps l’art du marketing immersif. Mais ici, l’équation est parfaite :
- Mercredi = les revenants
- OL = le club revenu d’entre les morts
- Lyon = la scène du comeback
En misant sur une actualité locale, Netflix transforme une simple promo en épisode bonus de la série, écrit à même les murs de la ville.
Entre culture pop et passion footballistique, Netflix signe un coup marketing magistral. La campagne « Mercredi » à Lyon dépasse la promo classique : elle devient un moment de connivence urbaine, une façon brillante de faire du bruit… sans jamais crier.
