Et si un simple colis perdu suffisait à faire vaciller nos certitudes beauté ? C’est l’idée – aussi légère qu’efficace – derrière “Garnier Next Door”, la nouvelle création signée 87seconds pour Garnier.
Une mini-série drôle et enlevée, où la marque troque la démonstration produit pour la comédie de voisinage. Objectif : faire sourire, surprendre et… convertir, à l’approche des fêtes.
Quand le e-commerce s’écrit comme une série
Plutôt que de sortir une énième publicité bien cadrée, Garnier choisit l’imprévu. Dans “Garnier Next Door”, les habitants d’un immeuble découvrent que leurs commandes beauté se sont mystérieusement croisées. Résultat : routines chamboulées, situations absurdes et révélations inattendues.
Derrière le ton léger se cache une idée redoutable : transformer l’humour en moteur d’engagement, en faisant du contenu un levier direct de trafic et de conversion.
Pensée pour TikTok et Meta, la campagne s’adresse d’abord à une génération qui consomme autant des séries que des produits. Ici, le clic se gagne par la connivence, pas par la promesse.
Influence et proximité : le trio gagnant
Pour habiter cet univers plein d’autodérision, Garnier s’appuie sur un casting de créateurs familiers de la Gen Z : Eva de Ascencao, Roman Doduik et Agathe Vrt. Leur présence ne sert pas de caution, mais de passerelle naturelle avec le public : ils incarnent une beauté spontanée, inclusive, loin des filtres parfaits. C’est aussi l’un des paris de 87seconds : faire des influenceurs non plus des porte-voix, mais des personnages à part entière du récit de marque.
La “dépub”, version beauté
Sous ses airs de comédie légère, “Garnier Next Door” illustre une tendance de fond : la dépublicitarisation du discours beauté.
Ici, plus de promesse figée ni de glamour calibré ; place au quotidien, à l’humour et aux petits ratés qui font mouche.
En remplaçant la démonstration par la narration, Garnier signe une campagne à la fois émotionnelle et performante, où chaque épisode devient une porte d’entrée vers l’achat.
Une créativité qui fait cliquer
En misant sur le récit plutôt que sur la répétition, la marque réussit une équation rare : plaire sans surjouer, vendre sans asséner.
Une preuve que, dans la beauté comme ailleurs, le storytelling peut être un formidable moteur de performance quand il assume sa légèreté.
