Timothée Chalamet n’en finit plus de surprendre. Pour accompagner la sortie de Marty Supreme, le film dans lequel il incarne Marty Mauser, un jeune prodige du tennis de table prêt à tout pour accomplir ses rêves, l’acteur s’engage dans une campagne promotionnelle aussi inventive que décalée. Loin des circuits traditionnels, la communication du film s’impose comme une performance continue, pensée pour marquer les esprits bien avant la première projection.
Tout commence de manière inattendue, dans les rues de New York. Une simple veste, baptisée « Marty Supreme » et portée par Chalamet, devient l’objet de toutes les convoitises lors d’un pop-up organisé en novembre. En quelques heures, une centaine de fans se pressent pour se l’approprier, preuve que l’univers du film intrigue déjà, indépendamment de son intrigue. Le merchandising n’est plus un produit dérivé : il devient un signal culturel, un avant-goût de l’expérience Marty Supreme.
La campagne prend ensuite une dimension spectaculaire à Los Angeles, lorsqu’un dirigeable orange aux couleurs du film survole la ville. Une image à la fois absurde et mémorable, directement inspirée d’une fausse réunion marketing imaginée par le studio A24. Dans cette vidéo volontairement satirique, Timothée Chalamet incarne un directeur marketing débordant d’idées extravagantes : repeindre des monuments iconiques ou transformer le ciel en pluie de balles de ping-pong. L’humour repose sur l’autodérision et le décalage entre l’enthousiasme du personnage et le sérieux des équipes qui l’entourent, un contraste qui a largement contribué à la viralité du contenu.
La surenchère créative se poursuit avec un court film promotionnel réalisé en collaboration avec Disney CreativeWorks. On y découvre Chalamet affrontant Metta World Peace autour d’une table de ping-pong, sur une bande-son festive. Animation, musique et performance s’entremêlent pour donner naissance à un objet hybride, à mi-chemin entre publicité, clip et mini-spectacle. Là encore, l’objectif est clair : transformer la promotion en divertissement autonome, capable de circuler librement sur les réseaux sociaux.
À travers ces initiatives, A24 confirme sa maîtrise des codes contemporains de la communication culturelle. Chaque action est pensée comme un événement, chaque idée comme une histoire à raconter. Au centre de ce dispositif, Timothée Chalamet s’impose non seulement comme acteur, mais aussi comme catalyseur d’attention. En jouant avec l’absurde et l’ironie, il contribue à rendre mémorables des concepts qui auraient pu sembler improbables. Marty Supreme n’est pas encore sur les écrans que sa promotion s’est déjà imposée comme un véritable show.
