« Concernant le digital au Maroc, je pense que nous avons beaucoup de retard à rattraper.
Se digitaliser n'est plus une option, c'est une nécessité pour rester compétitif et pour évoluer.
Cela passe par une prise de conscience générale et par la mise en place de projets structurants, comme les facilités de paiement à l'étranger (beaucoup d'expertise et de prestataires sont à l'étranger) mais aussi par un système de fiscalité adapté au secteur pour favoriser son développement. Toute initiative dans le digital doit être encouragée car elle est porteuse de croissance économique, créatrice de valeur et d'emploi.
D'un point de vue marketing, il y'a une réelle intention d'investir davantage dans la publicité digitale, mais le potentiel est encore énorme. Les smarphone ont changé la donne (chez Avito plus de 80% de notre trafic est mobile). Le parcours client n'est plus le même et les points de contacts sont majoritairement digitaux.
Mais quand dans le monde en 2017 la part des investissements média online ont dépassé le offline, au Maroc ils ne représentent encore que 10%...
En plus d'une vraie prise de conscience, il est nécessaire de développer la formation des acteurs marketing mais également au niveau des écoles et universités qui n'ont pas encore toutes entamées le virage digital ».
