Mme Dounia Taarji a été nommée en 2019 par SM le Roi Mohammed VI, Présidente du Directoire du Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Née le 18 août 1964, Dounia Taarji a obtenu son Bac au Lycée Lyautey de Casablanca en 1982, elle a suivi la voie des classes préparatoire pour s’orienter par la suite vers des études de commerce en France. En 1987, elle a obtenu son diplôme de l’École Supérieure de Commerce de Paris, option Finance. En parallèle, elle suivait une formation juridique, et a obtenu en 1988 une maîtrise en droit privé, option droit des affaires de l’Université de Paris II (Assas). En juin 1992, Dounia Taarji a décroché un DEA en droit des affaires à l’Université de la Sorbonne.
Enfin, en 1995, elle s’est vue décerner le diplôme de la SFAF (Société Française des Analystes Financiers) du Centre de Formation à l’Analyse Financière de Paris. La carrière professionnelle de Dounia Taarji a commencé en 1987 à Paris où elle s’est forgé une solide expérience. 8 ans plus tard, Dounia Taarji décide de rentrer au Maroc. En 1995, le Crédit du Maroc lui donne l’opportunité de créer et diriger sa filiale société de bourse, le CDVM (actuelle AMMC) de 2001 à 2009. Elle fonde ensuite son propre cabinet de conseil et de stratégie, Malya Conseil. Fortement impliquée dans la RSE depuis une dizaine d’années, Dounia Taarji est également vice-présidente en charge du capital humain et de la RSE à la CGEM.
Militante engagée, Dounia Taarji est cofondatrice du Club des femmes administrateurs (CFA) dont l’objectif est de promouvoir les femmes dans des postes d’administrateurs. « J’ai fondé le Club des femmes administrateurs avec 4 femmes formidables parce que nous sommes convaincues que des compétences féminines existent dans tous les domaines, mais que les femmes ayant suffisamment d’expertise pour être administrateur ne sont pas assez visibles », avait-elle déclaré. Les compétences de Mme Taarji collent parfaitement aux missions qui l’attendent à la tête du Fonds Hassan II pour le développement économique et social.
Ce fonds a été créé, pour rappel, en 2000 sous le gouvernement El Youssoufi, et avait contribué à accompagner les grands chantiers du nouveau règne, tels que les autoroutes, ports, infrastructures, zones industrielles, grands projets, etc.
