Facebook

L'économie panafricaine en bref du 29/03/2017

title..

SENEGAL :

Assemblée générale BOA Sénégal : Fractionnement et dividende au rendez-vous: "Après Bank of Africa Burkina Faso (BOABF), c’est Bank of Africa Sénégal (BOAS) qui convoque son AGM avec des propositions de résolutions portant sur une distribution de dividende, une augmentation du capital par attribution d’actions gratuites et un fractionnement de titre. A l’assemblée Générale convoquée pour le jeudi 30 mars, la distribution d’un dividende net unitaire de 1000 FCFA par action sera proposée au vote des actionnaires. Les dividendes seront mis en paiement à partir du 1er juillet 2017. Par ailleurs, il est prévu une augmentation du capital de 100% pour le porter de 12 milliards à 24 milliards de FCFA. Cette augmentation sera effectuée par une incorporation au capital des primes liées audit capital, de la réserve facultative et du report à nouveau. Ainsi, pour chaque action détenue, une action nouvelle sera gratuitement octroyée. Enfin, il est prévu un fractionnement du titre BOAS dans un rapport de 1 pour 10...."

Services financiers : GIM-UEMOA sensibilise les acteurs de la presse: "Dans le cadre du développement de ses activités, GIM-UEMOA organise une rencontre de sensibilisation de la presse Sénégalaise le Mardi 28 mars à son sous le thème : «GIM-UEMOA, un outil d’intégration régionale et d’inclusion financière au service des administrations publiques-privées et des populations». Selon un communiqué, l’objectif de cette rencontre est de mieux faire connaître le GIM-UEMOA aux acteurs de développement . Le GIM-UEMOA, Organisme régional de gouvernance de la monétique dans la zone UEMOA, est né de la volonté des Chefs d’Etat et du Conseil des Ministres de l’Union Monétaire Ouest Africaine de moderniser les systèmes et moyens de paiement dans la zone en vue d’améliorer l’accès des populations aux services financiers et d’accroitre le taux de bancarisation. Mis en place par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest et la Communauté bancaire de la zone en 2003, le GIM-UEMOA assure l’interopérabilité et la compensation des opérations pour le compte d’une centaine de banques...."

197 milliards de F Cfa de la Bid pour le train express régional sénégalais.: "Amadou Bâ et Bandar Mohammed Hajjar signant l’accord de financement train express régional. (Ecofinance.sn – Dakar) – Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan (Mefp), Amadou Bâ, a signé ce vendredi 24 mars 2017 en Arabie Saoudite, avec le Président de la Banque islamique de développement (Bid), Dr Bandar Mohammed Hajjar, un avenant à l’accord de financement du projet de train express régional (Ter) Dakar-Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Selon le texte qui en fait l’annonce, l’accord porte sur un montant de 197 milliards de F Cfa, le plus élevé jamais approuvé par la Bid, en faveur d’un pays membre, en Afrique Sub-Saharienne. Il souligne l’impérieuse nécessité qui a milité pour la réallocation des ressources financées par la Bid et qui seront principalement réaffectées à la composante infrastructure du projet. «Cette composante comprendra désormais la conception, la construction et l’installation d’une double piste, de l’infrastructure ferroviaire et de toutes les structures reliant la ville de Dakar à Diamniadio dans la phase I», souligne –t-il. D’après le communiqué, l’infrastructure comprend également la construction de ponts et structures associées, les travaux de drainage et d’assainissement, la construction de toutes les composantes rails standard et métriques, la conception et la construction des installations d’entretien pour l’infrastructure et le matériel roulant, ainsi que les travaux de protection de l’environnement. Ce financement prendra en charge, accessoirement, d’autres volets notamment le contrôle et la qualité des travaux, ainsi que l’audit financier et comptable....."

MALI:

Dr Boubou Cissé, ministre de l’Economie et des Finances : « Les banques font déjà beaucoup d’efforts… »: "« Intéressante comme d’habitude, ce cadre de concertation est un cadre unique pour nous. Parce qu’il permet à chaque fois de réunir deux corps qui sont d’une importance capitale pour notre pays et même pour notre économie. Il s’agit des banques et de la presse, pour chaque fois discuter de sujets qui sont importants pour la progression de l’économie malienne. Le sujet qui a été retenu pour la 7ème édition, à savoir le financement par les banques des petites et moyennes entreprises de notre pays pour permettre une croissance forte et inclusive est un sujet d’actualité aujourd’hui. On a pu constater que les banques font déjà beaucoup d’efforts, elles financent le secteur privé à hauteur de 22O4 milliards FCFA. Mais il y a encore de la marge de progression. Et moi, en tant que représentant de l’Etat, je sortirais de cette rencontre avec certaines idées, avec certaines propositions et solutions pour que cette marge de progression puisse aller à son maximum. Et cela pour le bonheur de notre économie et pour le bonheur des Maliens et des Maliennes. Comment aller vers la création d’un fonds pour le financement des entreprises ? Il y a un fonds de garantie pour le secteur privé qui marche plutôt bien, mais à côté de ce fonds, nous allons lancer une autre société qui va constituer un fonds de capital risque et investissement pour que le facteur le plus bloquant vis-à-vis des banques par rapport au financement des entreprises qui est la disponibilité de ressources courtes et les besoins de ressources longues puissent être élevé. Et ce fonds de capital risque investissement va pouvoir apporter la garantie pour lever cette contrainte vis-à-vis des banques et rendre les banques beaucoup plus confortables au financement de nos entreprises. »....."

La Banque mondiale débloque 500 000 $ pour la surveillance des industries extractives en Afrique francophone: "Le Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques de l’Afrique francophone subsaharienne (Crefiaf) basé au Cameroun depuis 1997, vient de recevoir un don de 500 000 dollars (près de 300 millions de FCFA) de la Banque mondiale en vue de financer un projet relatif à la surveillance des industries extractives dans les pays membres dudit Conseil. Piloté par le Comité régional de renforcement institutionnel, organe exécutif du Crefiaf, l'initiative concerne huit institutions supérieures de contrôle avec un ancrage sur Gabon, la Guinée, le Niger et de la République démocratique du Congo. C’est dans le prolongement du Projet d’amélioration de la surveillance de l’industrie extractive en Afrique francophone subsaharienne (Pasie), financé actuellement par Affaires Mondiale Canada (AMC) au profit du Burkina Faso, du Cameroun, de Madagascar et du Mali. Il convient de rappeler que l’objectif de toutes ces intiatives est d’accroître le contrôle, la transparence et la reddition des comptes dans le secteur extractif (exploitation des ressources minières). Leur mise en œuvre suscitera l’émergence, dans les pays cibles, d’un environnement favorisant une croissance économique durable et inclusive pour toutes les parties prenantes, par le biais de l’amélioration du contrôle et de la surveillance des activités extractives...."

CAMEROUN:

Un pont sera construit entre le Tchad et le Cameroun:"Le Minepat accueille la 4e session du Comité bilatéral, qui se tient depuis hier à Yaoundé. La quatrième session du Comité bilatéral de pilotage du projet de construction d’un pont sur le fleuve Logone entre Yagoua au Cameroun et Bongor au Tchad et des aménagements connexes s’est ouverte hier lundi à Yaoundé. La construction de ce pont et de ses aménagements connexes permet de relier les deux villes frontalières afin de fluidifier les échanges économiques entre le Cameroun et le Tchad tant il est vrai que plus de 80% du volume des marchandises du Tchad transitent par le port de Douala, acheminées par la route. Jusqu’à demain, il sera question pour les experts des deux pays, d’examiner le dossier de consultation des entreprises, pressenties pour exécuter ledit projet. D’un coût estimé à 72 milliards de FCFA, la construction de cette infrastructure sera supportée aussi bien par les deux pays, sans oublier des partenaires au développement à l’instar de la Banque africaine de développement (Bad) et l’Union européenne (UE). L’UE qui d’ailleurs marqué son accord pour le cofinancement de ce pont à hauteur de 26,2 milliards de FCFA, sous forme de don. Un défi pour l’intégration sous-régionale tant vantée par les pays de l’Afrique de l’Ouest. Le 21 mars 2017 à l’Africa Ceo Forum à Genève en Suisse, l’homme d'affaires algérien Issad Rebrab a présenté sa vision pour l’Afrique avec un grand projet faisant de l’Afrique la locomotive de la croissance mondiale au XXI siècle. Il pense qu’il faut doter l’Afrique d’une colonne vertébrale ferroviaire qui la traverserait du Cap Sud à la Méditerranée pour le transport de biens et marchandises. Les lignes existant en partie en Afrique du Sud, ce dispositif prendrait sa source de la Zambie aux ports de l’Algérie. Le rail serait le catalyseur de toutes les énergies économiques du continent. Un réseau d’une telle envergure permettrait d’assoir le développement agricole et industriel alors que de nombreuses terres sont encore à l’abandon, de réduire les coûts de logistique trop lourds aujourd’hui, de créer des emplois et d’assurer une croissance durable équilibrante pour tous ces pays. L’Afrique comptait 5,5 kilomètres de rail pour 10.000 habitants dans les années 1960. Aujourd’hui ce ratio s’est effondré à 3,8 kms pour 10,000 habitants. Ce projet de pont entre Yagoua et Bongor pourrait précéder à juste titre le projet de construction d’une voie ferrée devant relier les deux pays, le Cameroun et le Tchad, dans cette perspective africaine....."

 

 

Crédit : IMPERIUM MEDIA

Ce site, utilise des cookies afin de vous offrir une bonne expérience de navigation et d’améliorer continuellement nos services. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l’utilisation de ces cookies.