SENEGAL:
Thiès va vers une "reconfiguration" avec les projets phares de l’État, selon Amadou Sy: “La réalisation de projets étatiques comme l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et l’autoroure "Ila Touba" va créer une reconfiguration de la région de Thiès sur différents plans a estimé son gouverneur, Amadou Sy. "Thiès est une région à valoriser, à exploiter et c’est surtout une région qui a un avenir dans le sens où il y a beaucoup de projets de l’Etat qui sont en train de voir le jour notamment l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD)", a-t-il dit, vendredi, à l’APS. Selon lui, ces changements vont créer "une reconfiguration de la région et pour ce faire, les maires doivent prendre en compte cette dimension de révolution de l’environnement économique, politique, sociale mais aussi de la transformation généralisée qui va s’opérer", a indiqué M. Sy. Toutefois, a-t-il soutenu, "les autorités locales risquent de se tromper si elles ne prennent pas en compte ces changement dans leur planification". "Il suffit de regarder la ville de Thiès pour sentir que des transformations sont en train de se faire et de façon très particulière", a souligné l’administrateur civil. Par ailleurs et à en croire Amadou Sy, les engagements pris par le gouvernement lors du conseil des ministres décentralisé de Thiès "ont été largement respectés" et affichent "un taux d’exécution de 92%" compte non tenu des projets phares que sont l’AIBD et l’autoroute Ila-Touba. "On n’a pas voulu les inclure pour éviter de dépasser la barre des cent pour cent", a relevé Amadou Sy, expliquant que "nous avons préféré les administrer dans un document annexe à celui de la conférence territoriale"…..”
CAMEROUN:
Douala, le procureur général veut mettre fin aux gardes à vue fantaisistes: “Le procureur général près la cour d’appel du Littoral, basée à Douala dans la métropole économique, veut mettre fin aux gardes à vue fantaisistes dans les commissariats lors d’enquêtes préliminaires des officiers de police judiciaire. Jean Claude Awala, le procureur général près la Cour d’appel du littoral, qui a fustigé les arrestations arbitraires, la corruption des officiers de police judiciaire, a également dénoncé le fait que les commissariats soient transformés en agences de recouvrement des créances dues par des tiers à l’Etat, ou à d’autres plaignants. Les gardes à vue fantaisistes, a fait savoir le représentant de l’Etat, affectent le fonctionnement de la justice. « Les officiers de police judiciaire, doivent travailler en respectant les canons prescrits par la législation en vigueur », a déclaré le magistrat Jean Claude Awala, ce vendredi à Douala….”
Alerte: Marafa Hamidou Yaya, l’un des anciens barons du régime incarcérés à Yaoundé, serait dans un etat de sante alarmant, selon son Medecin: “Victime d’une détention arbitraire selon l’Organisation des nations unies (Onu), l’ancien ministre secrétaire général de la présidence de la République est dans un état alarmant selon son médecin. L’unité de soins intensifs de l’hôpital central de Yaoundé abrite depuis trois jours, précisément le jeudi 30 mars 2017, un patient VIP. Il s’agit de Marafa Hamidou Yaya, l’ancien ministre d’Etat chargé de l’administration territoriale et de la décentralisation. Dans sa nouvelle édition qui sera dans les kiosques à partir du mois d’avril 2017, Jeune Afrique révèle que l’ancien baron du régime trentenaire de Paul Biya est admis à l’hôpital en raison de l’aggravation de son état de santé. « Rongé par une maladie infectieuse, l’ex-secrétaire général de la présidence, condamné à vingt ans de prison pour « complicité intellectuelle de détournement de fonds publics », est dans un état de faiblesse alarmant, selon ses médecins » écrit l’hebdomadaire panafricain Privé de liberté depuis cinq ans, Marafa Hamidou Yaya n’est pas à sa première hospitalisation. Mais, c’est la première fois que l’ancien proche collaborateur de Paul Biya, âgé de 67 ans, connait une alerte aussi sérieuse. Son cas est allé de mal en pis et toute demande d’évacuation à l’étranger est systématiquement rejetée par le président de la République…..”
GABON:
Les 10 et 11 avril prochains se déroulera à Abidjan la sixième édition du Africa IT & Telecom Forum. Cette conférence rassemblera des acteurs de l’économie numérique d’une trentaine de pays. Outre les réflexions visant à améliorer la numérisation de nos administrations sous-régionales, le Gabon pourrait y recevoir un Award. L’Africa IT & Telecom Forum (AITTF) est une conférence annuelle rassemblant des acteurs des TIC des pays francophones africains. On annonce pour cette nouvelle édition près de 400 participants provenant de 30 pays. Dans le panel, on note la participation des experts techniques du secteur, des investisseurs et plusieurs ministres de l’économie numérique. L’AITTF pour une administration digitale. Le thème choisi pour animer les ateliers de réflexion s’intitule « l’administration africaine à l’heure du numérique ». Cette édition servira donc de cadre pour réfléchir aux politiques à mettre en place pour concrétiser une administration digitale. Une occasion pour les pays participants, ainsi que les experts, de partager leurs expériences sur la question et par conséquent de trouver des stratégies adaptées aux réalités du terrain. L’Afrique se doit d’enjamber le train du développement par les nouvelles technologies de l’information et de télécommunication. Sur un continent où l’on déplore souvent le manque de transparence gouvernementale, le choix du sujet de réflexion est à féliciter. Les TIC sont une aubaine pour améliorer la gouvernance de nos états. Le Gabon nominé à l’AITTF AWARD Afin de gommer les retards observés en Afrique en matière de développement numérique, les initiatives de ce genre sont à multiplier. Néanmoins, il faut absolument que ce genre d’assises se concrétisent par des actions pertinentes. Les discussions seules ne suffisent pas. Une chose est sûre, les organisateurs de cette conférence en sont convaincus. C’est en ce sens que chaque année, un pays participant se voit décerner un Award mettant en lumière les progrès réalisés en matière de développement numérique. Il semblerait que les organisateurs ont apprécié les avancées observées au Gabon dans ce domaine. En effet, le comité scientifique de l’AITTF chargé de choisir le lauréat de cette édition a annoncé la nomination du Gabon comme potentiel lauréat du AITTF Award. En effet, le communiqué de presse publié vendredi dernier souligne « le rôle avant-gardiste du gouvernement gabonais en matière des TIC en Afrique centrale ». Le gouvernement gabonais s’est en effet doté d’un plan de développement sectoriel « Gabon Numérique » qui fait partie d’un plan global dénommé « Plan Stratégique Gabon Émergent ». Ce plan sectoriel comprend aussi bien le développement d’infrastructures, des solutions « e-gov » et la numérisation de l’économie….."
Crédit : IMPERIUM MEDIA
