« Le travail du CESE est, une fois encore, extrêmement intéressant en ce qu’il fait une synthèse globale de ce concept qu’il identifie comme «mécanisme de transition vers le développement durable». Si le CESE s’intéresse à la RSO, ce n’est pas par un effet de mode, mais c’est parce qu’il est porteur des valeurs et des outils nécessaires pour le développement durable auquel notre pays aspire : respect des droits humains, de l’environnement, loyauté des pratiques, éthique, bonne gouvernance, transparence, prise en considération des parties prenantes, etc. Dans son rapport, le CESE analyse le concept et sa portée. Il établit un état des lieux et un diagnostic de la pratique dans notre pays. Le Conseil examine également un benchmark des pays qui ont intégré la RSO dans leurs stratégies publiques.
Enfin, et c’est là où le CESE joue pleinement son rôle, il dresse une longue liste de recommandations ayant pour objectif d’ancrer la RSO dans notre pays. En effet, le CESE rappelle que l’État dans son rôle et ses prérogatives est en premier lieu le garant de l’impulsion du développement durable auprès des acteurs du tissu économique et social. »
