Le marché de la seconde main inspire désormais bien au-delà de l’économie circulaire. Avec « Made in Leboncoin », la plateforme française franchit un cap et transforme son ADN d’utilité en terrain d’expérimentation créative. Aux manettes : les designers Ekhi Busquet et Matthieu Vergote, qui revisitent trois appartements trouvés sur le site à travers des rénovations virtuelles en 3D.
Quand la déco devient terrain d’expression
Chaque épisode, diffusé sur Instagram, propose une interprétation artistique d’un espace réel.
Le duo ne restaure rien, il réinvente tout : un salon transformé en “piscine intérieure”, un séjour en “vestiaire sportif”, un bar en “sushi counter minimaliste”.
Les matériaux sont imaginaires, les objets proviennent de la plateforme, et l’ensemble raconte une idée simple : la créativité peut naître du recyclage — même numérique.
Un manifeste pour une créativité responsable
Derrière l’exercice esthétique se dessine un discours de marque assumé. Leboncoin ne se contente plus de connecter acheteurs et vendeurs ; il se positionne comme un acteur culturel, capable de faire dialoguer design, durabilité et innovation digitale.
Le message est clair : la seconde main n’est pas qu’un geste économique, c’est un langage créatif qui fédère une nouvelle génération d’usagers.
Une plateforme qui assume son rôle d’influenceur
Cette incursion dans le design traduit la stratégie de Leboncoin : sortir du registre utilitaire pour investir celui de l’inspiration.
Avec « Made in Leboncoin », la marque s’invite dans les conversations lifestyle et s’aligne sur les valeurs contemporaines du design : audace, responsabilité et culture visuelle.
Plus qu’une opération artistique, c’est une manière de repositionner la marque dans l’imaginaire collectif : celle d’un acteur du quotidien qui devient prescripteur d’un nouvel art de vivre.
