Accusé de ne pas assez lutter contre la propagande djihadiste, le géant des réseaux sociaux Facebook vient d’annoncer le lancement d’un plan d'action et la mise en place de la suppression "a priori des contenus violents".
En effet, le réseau social a fait appel à l’intelligence artificielle pour découvrir davantage de menaces potentielles. « Nous concentrons actuellement des techniques de pointe pour combattre contre les contenus terroristes concernant Daesh, Al Qaida et leurs filières, et nous espérons nous étendre aux autres organisations terroristes en temps voulu », a annoncé Facebook dans un communiqué.
Pour détecter les textes faisant l’apologie du terrorisme, Facebook utilise également les technologies d’apprentissage automatique, en se basant sur des exemples de textes de ce genre déjà repérés par le site.
Le géant américain a annoncé que ces dispositifs seraient également mis en place sur Instagram et WhatsApp, qu’elle a rachetés en 2014, et qu’elle transmettrait les informations en sa possession "après demande des autorités habilitées, dans le respect de la loi et de nos règles".
On espère que l’entreprise prendra rapidement toutes ces dispositions, afin de lutter contre ce fléau et d’éviter une énième loi antiterroriste qui irait à l’encontre de la protection des données sur Internet.
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