Google Maps, l'application de cartographie et de navigation, offre une fonctionnalité visant à réduire la consommation de carburant des véhicules et à minimiser les émissions de CO2. Cette option, qui propose des itinéraires écologiques et économiques, est conçue pour aider les conducteurs à faire des choix plus respectueux de l'environnement lors de leurs trajets.
La fonctionnalité a été annoncée en 2021 et a été déployée en Europe en 2022. Grâce à l'intelligence artificielle et à l'analyse de données, Google Maps est en mesure de suggérer des itinéraires alternatifs qui permettent aux conducteurs d'économiser du carburant ou de l'électricité. En d'autres termes, le chemin le plus court ou le plus rapide n'est pas toujours le plus éco-responsable, et Google Maps offre ainsi une option pour minimiser l'impact environnemental tout en réalisant des économies.
Le rapport environnemental de Google pour 2023 met en avant les efforts de l'entreprise en matière de durabilité grâce à l'IA. La fonctionnalité d'itinéraires écologiques dans Google Maps est citée comme un exemple concret. Le rapport indique que cette fonctionnalité aurait contribué à éviter plus de 1,2 million de tonnes d'émissions de carbone depuis son lancement jusqu'en 2022. Cela équivaut à retirer environ 250 000 voitures à carburant de la circulation pendant un an.
Outre les itinéraires écologiques, Google Maps cherche également à être plus convivial pour les conducteurs de voitures électriques. Les utilisateurs ont déjà la possibilité de spécifier le type de motorisation de leur véhicule (électrique ou thermique). Cette information permet à Google Maps d'optimiser les itinéraires en fonction du type de motorisation, tout en travaillant sur des fonctionnalités spécifiques pour les voitures électriques, comme la planification des recharges.
En plus des aspects liés à la mobilité, Google déploie également des technologies basées sur l'IA pour aborder d'autres problèmes environnementaux. Parmi celles-ci, "Flood Hub" est cité, une technologie qui permet aux gouvernements et aux organisations non gouvernementales d'anticiper les crues fluviales jusqu'à sept jours à l'avance, contribuant ainsi à minimiser les risques liés aux inondations.
