Depuis l’annonce de la mise en place des étiquettes "Compte parodie" en décembre dernier, X (anciennement Twitter) continue de renforcer ses règles en matière de transparence sur les comptes parodiques et fan. Le 10 avril, la plateforme a introduit une mise à jour importante qui modifie les exigences relatives à l'identification des comptes de parodie. Ces changements visent à clarifier les profils parodiques, souvent sources de confusion pour les utilisateurs.
Des exigences de plus en plus strictes pour les comptes de parodie
À partir de la date limite, tous les comptes de parodie, commentaires et fans (PCF) devront désormais intégrer un mot-clé spécifique au début de leur nom d’utilisateur pour garantir une identification claire. X impose également une nouvelle règle : les comptes parodiques ne devront plus utiliser les mêmes avatars que les personnalités ou entités qu’ils imitent. Ces mesures visent à améliorer la transparence et à éviter les malentendus, en particulier lorsqu’il s’agit de comptes qui ressemblent à des figures publiques ou des marques célèbres.
X a précisé que ces nouveaux critères concernent tous les comptes PCF, y compris ceux déjà étiquetés comme "parodie". Selon les nouvelles directives, les mots-clés à inclure sont « parodie », « faux », « fan » ou « commentaire ». L’objectif est d’assurer que ces informations soient immédiatement visibles, même lorsqu'un profil parodique attire une large attention sur la plateforme.
Pourquoi cette décision ?
L’introduction de ces règles supplémentaires répond à la nécessité de garantir que les utilisateurs comprennent clairement la nature des comptes qu'ils suivent. En effet, bien que X ait déjà mis en place des étiquettes pour identifier les comptes parodiques, ces nouvelles modifications vont plus loin, en imposant un changement visible sur le nom d’utilisateur. Les utilisateurs devront donc veiller à respecter cette nouvelle norme pour éviter toute confusion ou retrait de leur compte.
Pour certains, cette mesure aurait pu être évitée si X avait conservé le système de vérification originel de Twitter. À l’époque, une simple coche bleue permettait de différencier les comptes officiels et les comptes parodiques. Cependant, sous la direction d’Elon Musk, la plateforme a adopté un système où toute personne souhaitant obtenir la vérification peut l'acheter. Cette décision a rapidement érodé la valeur de cette vérification, car elle est désormais perçue davantage comme un signe de paiement plutôt qu'un gage d'authenticité.
Une démarche qui soulève des questions
Si ces nouvelles exigences visent à améliorer la clarté sur X, elles soulignent également les tensions autour des changements apportés par Elon Musk à la plateforme. En multipliant les règles et en modifiant la logique de la vérification, la plateforme semble désormais se concentrer sur la transparence, bien que certains puissent regretter un système de vérification plus rigide, comme celui qui existait avant l’acquisition par Musk.
Les prochains mois nous diront si ces ajustements auront l'effet recherché sur la manière dont les utilisateurs interagiront avec les comptes parodiques et s'ils contribueront à une plus grande lisibilité sur la plateforme.
